Naruto-Kage
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Naruto-Kage

By Shirokuro Aburame
 
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 Présentation de Oboro

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Masashiro Isae
Oboro
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Oboro
Nuke-Nin de Rang A
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MessageSujet: Présentation de Oboro   Présentation de Oboro Icon_minitimeVen 2 Nov 2007 - 6:05

1) Quelques mots succincts sur vous-même :

_ Votre prénom : Sabrina
_ Votre âge : 20
_ Comment avez-vous connu le forum : Via Shinokuro Aburame ^^
_ Vos centres d’intérêt : Les mangas, RPG, les forums Rp, les OST, me moquer de la petite amie de mon frère et le RIZ AU LAIT !! ahem…


2) Description du personnage que vous souhaitez incarner :

- Nom : Il l’a abandonné à sa fuite.
- Prénom : Oboro

- Age : 16 ans
- Sexe : Masculin

- Taille : 163 centimètres
- Poids : 50 kilogrammes

- Le village d’où il provient : Ame no Kuni
- Rang : /

- Description physique : De son visage ne sont visibles que ses yeux (dotés d’une simple pupille noire) au travers d’un bandeau blanc, recouvrant également le haut de l’arête de son nez. Une sorte de cagoule grisée, dans laquelle est intégrée la plaque de métal au symbole de Ame no Kuni, entoure en les protégeant son front et son visage. Un masque gris, relié à une petite réserve d’air, fait partie intégrante de cette protection qui ne recouvre cependant pas le bas de la mâchoire ni la gorge. Ce vêtement glissant dans l’eau avec facilité lui permet aussi de rejeter ses cheveux marron sombre légèrement vers le haut et l’arrière. Aucune mèche ne vient entraver son champ de vision, quel que soit le mouvement qu’il effectue.
Le reste de sa tenue se compose d’un vêtement d’une pièce, beige, semblable à une combinaison de plongée. Elle est fermée dans le dos et sur le torse par un entrelacs de cordelettes noires formant des croix. Les jambes de l’habit s’arrêtent à quelques centimètres de la chaussure basique du ninja. Gaucher, il porte son étui à shuriken à la jambe du même côté, sa sacoche marron cousue et liée à sa combinaison, dans son dos. Ses doigts sont libérés de la combinaison à la hauteur de la moitié de la première phalange de sorte qu’il n’est pas gêné pour ses lancers ou la composition de signes.
Il a choisit de porter en permanence un parapluie, accolé à l’épaule droite, qu’il fait parfois tourner sur lui-même.

- Description morale : Oboro est un garçon calme, réfléchi, misant parfois sur sa chance pour mener à bien une action. Sa nature fait qu’il a un côté très renfermé et solitaire, ne collaborant avec d’autres que s’il estime avoir besoin d’autres personnes. Il est du genre à profiter des autres autant qu’eux pensent se servir de lui. Genjutsu, pièges, tous les moyens sont bons pour berner l’adversaire. Qu’une personne déjoue tous ses pièges, retourne ses illusions contre lui ou qu’il se trouve en infériorité voire acculé le rebute. Se faire traiter de nabot ou de lâche également ( bien que sa façon de se battre évite au maximum le corps à corps), ainsi que devoir faire de la couture quand son « uniforme » est déchiré par une arme sont des choses qu’il a du mal à supporter, sauf par temps pluvieux.
Il ne supporte pas d’entendre des propos le rabaissant plus bas que terre, qu’on le compare à d’autres shinobis de Ame ni de devoir réconforter quelqu’un. Il n’aime pas se rendre compte qu’il ne parvient pas à se sortir d’une situation seul ni qu’il aimerait avoir quelqu’un avec qui parler.
Son tic, hormis de faire tournoyer son parapluie, c’est de faire siffler son masque lorsqu’une situation l’agace.

Côté nourriture, il apprécie tous les aliments amers et acides voire sans véritable goût comme les algues. Les takoyakis sont un plat qu’il préfère par-dessus tous les autres, suivi de près par tous types de plats au curry. Plus c’est fort, mieux c’est.
Côté humain, il est attiré par les gens sûrs d’eux, capable de défendre leurs idéaux et francs. Les bons combattants lui plaisent aussi mais le must reste les personnes dont il peut apprendre quelque chose ou qui lui parlent en égal. Il n’a cependant pas de « modèle idéal de ninja » comme certains de ses camarades de cours en avaient.


° Sa plus grande qualité, son plus grand défaut : Oboro est un « comédien », du genre à pouvoir se faire passer pour un abruti complet si cela lui permet de perturber ses adversaires et toujours très concentré. Il est persévérant, menant toujours sa tâche à son terme, quel que soit le commanditaire et il est quelqu’un de prudent également, cherchant à évaluer la puissance de ses opposants avant d’engager le combat.

Son plus grand défaut, sa méfiance et son envie d’amasser de l’argent, ainsi que, peut-être son léger manque de force physique par rapport à un shinobi de son âge. Il a également un poids sur le cœur, que l’on appelle la solitude, à tel point qu’il jalouse les amis qui se parlent avec le sourire.

° Motivations, Nindo : Sa toute première raison d’être en tant que shinobi vient du fait que c’est une tradition familiale que premier garçon entre à l’académie.

Seconde raison, il souhaitait protéger sa grande sœur de ses prétendants en apprenant à se battre donc à leur mener la vie dure, surtout en les harcelant à coup de pièges peu dangereux.

Dernière raison, après son départ d’Ame est tout bonnement parce que c’est le seul moyen dont il dispose pour survivre et gagner un peu d’argent. Auparavant, il rêvait de faire honneur à son nom mais depuis qu’il a fuit Ame, son rêve s’est modifié. Il souhaite surtout se remplir les poches, devenir suffisamment fort pour ne plus craindre les chasseurs de déserteurs et se créer un refuge.
A une autre échelle, son rêve est d’être repéré par des shinobis puissants qui comprendraient son potentiel et lui offriraient un cercle relationnel et un idéal à atteindre.


- Orientation du personnage : Oboro est un shinobi du genre « je t’aurai à l’usure », ce qui signifie qu’il n’attaque pas souvent de manière frontale mais via pièges, illusions ou manière détournée, quand il attaque. Le corps à corps est son point faible, le faisant attaquer à mi-distance via des armes lancées ou des ruses.


3) Histoire de votre personnage : (En 15 lignes minimum)

Jour de pluie, comme souvent sur Ame no kuni, une jeune mère mettait au monde son deuxième enfant sous le regard attentif d’une kunoichi également médic-nin et à fortiori sa sœur. Dans la petite maison aux murs blancs, de l’autre côté de la porte, un homme dans la trentaine jouait avec sa petite fille au regard interrogateur. L’angoisse le secouait par vagues de plus en plus puissantes à mesure que son épouse faisait entendre pour la seconde fois de sa vie ses râles et cris douloureux. Le père attendait, anxieux, scrutant sa fille assise par terre, qui jouait avec une poche de sa veste de chuunin. Pourvu que cette fois-ci son vœu se réalise. Depuis le jour où il avait su sa femme enceinte, il s’était rendu aux portes du temple et y priait chaque jour avant de partir travailler à l’administration. Son vœu le plus cher, ce qu’il souhaitait en cet instant d’attente c’était… C’était… La porte s’ouvrit peu après que des cris de nouveau-né se fassent entendre. Est-ce que cette fois-ci, cet enfant c’était… Il s’agissait…

Félicitations, c’est un garçon.

Un garçon, enfin ! Ses frères n’allaient plus pouvoir lui reprocher de ne pas poursuivre la tradition familiale, lui, l’aîné, le premier des garçons dont le shinobi de sa génération ! Délaissant sa fille qui retomba assise, muette sous le choc, le père se hâta auprès de son fils qu’il admira comme un cadeau inespéré. Son regard voilà légèrement en se rendant compte qu’il avait l’air bien plus frêle que sa sœur née près de trois ans plus tôt. Il lui faudrait veiller sur lui entre ses missions et son emploi du temps chargé dans l’administration mais au moins, il avait rempli sa part dans la tradition. Se concertant avec son épouse, son fils pleurant dans les bras, ils finirent par tomber d’accord pour le prénommer Oboro. Reprenant son enfant, la jeune mère invita la grande sœur à regarder le nouveau-né, chose qu’elle fit, lui souriant avec intérêt. Visiblement, se savoir grande sœur, chargée de protéger ce petit être lui plaisait. Ravie, elle sourit naïvement à son père en lui disant qu’elle ferait très attention, pour ne pas même recevoir un regard de lui, il ne la voyait plus. Seul son garçon comptait à présent, elle, sa mère en ferait une bonne fille qui l’aiderait à tenir l’épicerie et devenir une jolie femme. De toute manière, cela ne le regardait plus.


Premier véritable souvenir d’Oboro, la douleur de ses genoux et la teinte rouge-brune de son sang mêlé à de la boue. Il ne devait pas avoir plus de six ans et dans sa main gauche, un objet métallique tremblotait, comme sa main tandis que ses lèvres peinaient à retenir le manche du kunai. Il devait pourtant savoir depuis longtemps que faire une bétise conduisait inévitablement à ce genre de punitions, celles où, sous une pluie battante, son père l’obligeait à faire de nombreux allers-retours dans la boue, lui faisant porter des bracelets à poids. Alourdit par ces attaches, il se devait en prime de garder un unique kunai entre les dents, courant tout en devant esquiver les shurikens lancés par son père. A cet âge, Oboro avait peur, une peur telle que lorsqu’un projectile lui coupait la route, il cherchait à rebrousser chemin, se retrouvant alors nez face aux genoux de son géniteur. Un faible coup de pied de ce chuunin et le gamin valsait contre un mur, se voyant attribuer une dizaine d’allers-retours supplémentaires. Malgré la pluie, le sol était jonché de gravillons, écorchant les genoux du garçon à chaque chute. Il comprenait avoir fait une bétise mais malgré les paroles du chef de famille disant que c’était bon pour son avenir, il ne comprenait rien à ces punitions.
La pluie diminuait d’intensité quand son père leva la punition, récupérant poids et armes, tapotant sa tête au passage. Seulement à ce moment-là il était un « bon garçon », totalement terrorisé, il ne pouvait rien faire d’autre que de trembler sans rien comprendre. L’eau qui ruisselait sur son visage se mêlait à celle qui s’écoulait de ses yeux. Il avait froid mais ses jambes refusaient de bouger, comme liées à la boue qui piquait ses genoux écorchés. Un regard d’adulte l’aurait trouvé pathétique alors qu’il relevait à peine les yeux, les mains attrapant les épaules, grelottant ou tremblotant. Sa petite voix fatiguée appelait pour que le chuunin le ramène, que sa mère s’aperçoive qu’il n’était plus là, n’importe qui pouvant lui venir en aide. Cela faisait déjà la troisième fois que ce genre de châtiment lui était infligé et les deux premières fois, il avait du se relever seul, sans personne qui se souciait de lui. Son père ayant reprit son travail, sa mère oeuvrant à l’épicerie et sa sœur de huit ans prenant des cours particuliers avec une voisine quand lui n’avait pas encore l’âge d’entrer à l’académie. Jouer avec les autres enfants de son âge ? Il aurait pu s’il avait eu le courage de les rejoindre mais enfant timide, il les regardait jouer au ballon quand le temps était clair, récupérant leur ballon quand la pluie arrivait.
Poings serrés sur ses cuisses, tête baissée, il pleurait, sans discontinuer. Combien de temps ? Il n’en avait aucun idée mais quand il sentit ses forces revenir, il se rendit aussi compte que quelque chose arrêtait la pluie. Relevant les yeux, son visage se retrouva recouvert d’un fin tissu blanc qu’il pressa sur ses yeux puis retira pour voir ce qu’il se passait. Debout devant lui, tenant le parapluie au-dessus de sa tête et restant donc sous la pluie, sa sœur le regardait. Son visage était humide mais impossible de dire si elle pleurait ou si seule la pluie la mettait dans cet état. Chose remarquable encore, sa joue droite était légèrement enflée et rouge, restes d’un claque. Entrouvrant les lèvres, elle l’aida à se remettre debout, sa voix vibrait d’une sorte de colère retenue.

Vient avec moi, petit frère, je vais te soigner.

Soutenant l’enfant d’un bras, tenant le parapluie de l’autre, elle le conduisit vers ce qui allait être leur refuge au fil des années. Dans une impasse, camouflée derrière un tas de caisses vides et pourrissantes, un mur était éventré, conduisant dans la cave d’un bâtiment rasé depuis longtemps. Les restes des murs étant tombés sur la trappe d’accès, seul ce trou pouvait servir d’entrée. A l’intérieur, la fillette avait caché de nombreuses choses, paquets de biscuits, denrées en tous genres et une petite pharmacie. Un calendrier était suspendu au mur, les jours barrés jusqu’à ce jour-ci, le suivant étant entouré trois fois et pourvu d’une annotation. La fillette pansa les plaies de son petit frère puis lui déposa un baiser sur le front avec toute la tendresse possible.

Joyeux anniversaire. Demain tu rentres à l’académie, tu vas d’venir un vrai garçon !
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Oboro
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MessageSujet: Re: Présentation de Oboro   Présentation de Oboro Icon_minitimeVen 2 Nov 2007 - 6:06

Pasque j’en suis pas un ?

Nan, là, t’es mon p’tit frère. Tu s’ras un garçon quand tu pourras me défendre !

Alors j’vais apprendre, j’veux que onee-san sourit toujours toujours toujours !

S’attrapant le petit doigt, les deux enfants se firent la promesse de toujours être là l’un pour l’autre. Le lendemain, Oboro intégrait la classe des aspirants-ninja, sous le regard presque indifférent de sa mère, son chuunin de paternel ayant des dossiers en retard à traiter. Avec le début de son apprentissage vint la fin de son enfance encore fragile.

En classe, Oboro était un garçon attentif, retenant tout ce que le professeur, du même niveau que son père, leur inculquait. L’existence du chakra, la façon de le malaxer pour le canaliser dans une partie du corps, les « clauses » du code ninja et les noms de divers objets. La moitié de ce qui lui était enseigné en cours était déjà du domaine connu, son père lui faisait apprendre le nom des armes et réciter presque chaque soir. Ce savoir que seuls quelques rares camarades, enfants de shinobis, avaient également, le mettait à l’écart en plus de sa timidité presque maladive. Chaque soir, il retrouvait sa sœur et lui racontait en détails ce qu’il avait appris, à l’abri dans leur cachette, se rapprochant d’elle à en devenir possessif.

De fait, en grandissant, l’aînée tenta de prendre de la distance pour vivre une vie d’adolescente, comportant son lot d’expérience et d’aventures, en ce sens qu’elle, comme beaucoup de filles, commençait à s’intéresser à la gent masculine. Les soirs où Oboro se confiait à elle s’espaçaient, n’arrivaient plus qu’une ou deux fois par semaines, voire moins depuis qu’elle aidait leur mère à la boutique. La solitude rendait peu à peu le garçon amer, surtout depuis qu’il avait remarqué que sa sœur de treize ans commençait à attirer les garçons de son âge. Elle embellissait, attirant les prédateurs à deux (voire trois) pattes que Oboro ne parvenait pas à supporter. Lorsque sa sœur faisait mine de s’intéresser à l’un d’entre eux, son frère enquêtait, espionnait, suivait ledit garçon pendant quelques temps, apprenant ses habitudes et préparant des pièges du style boule puante, objet volé et autres, harcelant le prétendant à tel point que si sa sœur se déclarait, le garçon la rejetait pour ne pas courir de risques trop grands. A la suite de ce type d’événements, elle venait en général en pleurs à la cachette où Oboro la précédait, la laissant pleurer sur son épaule.
Evidemment, en parallèle, le garçon alors aspirant avait la mauvaise tendance de sécher les cours, chose qui n’échappa pas une seconde au patriarche. A son quatorzième anniversaire, le garçon fut contraint d’affronter son père en punition. Ce fut une raclée magistrale pour le jeune garçon qui n’eut pas même le temps de se défaire de deux kunais avant d’être mis à terre, une lame contre le cou. Le chuunin lui somma de s’expliquer sur ce qu’il s’était produit, sur le pourquoi il n’allait plus à l’académie et surtout dans quel but il suivait et harcelait d’autres adolescents. Serrant les dents, il s’expliqua brièvement.

J’ai jamais eu de bol. Quand j’pensais avoir quelqu’un qui m’appréciait, des inconnus tentaient de me la voler. Je préfère buter ces types que de les voir approcher ma sœur !

Tu es vraiment un imbécile ! L’académie ne t’a donc rien appris ? Un shinobi ne doit pas se laisser diriger par ses sentiments ! Comment ai-je pu croire que tu deviendrais un ninja digne de ce nom ? Tout ça par la faute de cette… De cette… C’est quoi ce regard ?

Il avait osé, son propre père, ce… Ce chuunin de bureau venait de penser à sa sœur comme une vulgaire personne ? De quel droit ? C’était sa fille, sa chair et son sang au même titre que lui, non ? Pourquoi la traîner dans la boue, la seule personne en qui il ait une totale confiance ? Père ou pas, ce type, un jour, il lui ferait ravaler ses paroles !

Père ou pas… Si tu parles d’elle comme ça, j’te le ferais payer ! Ma sœur… Ma sœur est tout pour moi, plus que cette saloperie de boutique ou même cette foutue académie ninja ! Tu verras, un jour, j’aurais assez de fric pour qu’on vive tous les deux quelque part !

Méditant les paroles échangées, le « fonctionnaire » libéra le fils qui se releva en crachant par terre avant de se rendre compte que là, à quelques mètres, sa sœur avait tout entendu. La jeune fille tenait un paquet en main, ficelé avec attention et doté d’une carte manuscrite. En entendant ce qu’il s’était dit, elle laissa tomber le paquet et sans tenir compte de la présence de son paternel, gifla Oboro sans ménagement. Déballant son sac sur toute la souffrance qu’elle avait ressenti, tous les mensonges auxquels elle avait cru parce qu’elle lui faisait confiance, elle pleura, rejetant en bloc le garçon.
Bruit de verre qui se fend sous la pression, en plus de la remarque sur le peu de valeur humaine qu’il avait. Ouvrant le paquet, il y trouva une tenue faite main par sa sœur, la carte s’excusant pour ne pas lui avoir souhaité son anniversaire à temps. Enserrant la tenue, il trouva refuge dans leur abri d’enfance, ne s’en séparant plus ni ne retournant au logis de la famille.

Le temps passa quelque peu. Se refusant à retourner vivre dans la demeure familiale, il occupait l’espace restreint camouflé derrière les caisses, allant à l’académie sans échanger le moindre mot avec qui que ce soit. Ce fut au hasard d’une conversation qu’il apprit que sa sœur s’était mariée, sans le prévenir, que son époux était jeune, protecteur de l’avis des commères et elle attendait déjà un enfant. Oboro mit près d’un mois à trouver le courage de se rendre à la demeure de sa sœur mais bêtement en pleine nuit. Portant la tenue qu’elle lui avait confectionnée, il escalada la façade de la riche maison et atteignit le balcon de l’étage. Erreur peut-être mais cet acte lui permit d’assister à un événement engendrant la cascade de ses déboires. Tendant l’oreille, sa respiration sifflant dans le masque accolé à son menton, ses yeux visibles au travers du bandage couvrant aussi ses oreilles, il eut juste le temps de voir l’ombre d’une main s’abattre sur une joue et la personne être projetée au sol. La porte entrouverte, il comprit qu’il tombait pile au moment d’une dispute impliquant sa sœur enceinte et cet homme en colère. A l’entendre, elle aurait fait exprès de tomber enceinte, l’obligeant à l’épouser, lui, un coureur invétéré. Ne se privant pas de la couvrir d’insultes, il alla jusqu’à la frapper une nouvelle fois au visage, jurant qu’il continuerait à voir d’autres filles... Des paroles qui furent ses dernières.

Assis sous cet arbre, écoutant la pluie taper en rythme sur mon parapluie, le souvenir de cette triste journée me revenait encore… Et encore… Comment tout avait dérapé… Oui, je vivais encore dans le passé, mon passé, quelque chose que je porterai en moi comme une marque indélébile… A jamais.

Un coup et un autre, arrachant un râle à la jeune femme étendue par terre et tenant son ventre en une vaine tentative de protection. Sans bien comprendre la succession des événements, il s’était retrouvé tenant sa sœur d’un bras, son kunai ensanglanté dans la main gauche et l’homme par terre, la gorge passée à la lame. La jeune femme avait reçu un fort choc à la tête, lui faisant perdre connaissance. Pile au moment où il la déposait sur son lit, la porte de la chambre s’ouvrit sur son père accompagné de deux shinobis, criant sur Oboro en disant qu’il avait fait échouer une opération prévue de longue date. Là non plus, sans trop savoir pourquoi, lorsqu’il entendit des propos dévalorisants concernant sa sœur, il se rendit compte qu’il tenait son kunai devant la gorge de son père.
Une goutte puis deux… Le sol de la chambre s’était teint en rouge après ce qui lui sembla un affrontement aussi flou que s’il s’était battu en rêve. Le résultat était là, son géniteur était dans le coma, le ninja qui l’accompagnait était horriblement blessé tandis que sa sœur se réveillait douloureusement. Son regard lui signifiait l’horreur de la situation tandis qu’elle se redressait péniblement.

Oboro… Tu sais ce que cela signifie ?



Je te laisse dix minutes… Après, je donne l’alerte... Je tiens à toi mon frère mais je ne peux pas te pardonner ça… Je suis désolée.

La pluie se calmant un peu, Oboro reprit sa marche. Cette nuit-là, il s’était emparé de quelques biens du refuge et avait fui, droit devant lui, sans se retourner, sans vraiment se rendre compte de la situation. Ce n’est que plus tard, vers l’aube, qu’il en prit conscience. Il était un déserteur, un assassin, un rejeté. Avec force, il sortit un kunai de sa sacoche et le porta à son front, rayant d’un trait net le symbole de son ancien village.

J’étais à présent une abhérration du monde ninja, un Nuke-nin de Ame no Kuni… La pluie s’affablissait, me permettant de reprendre la route. Vers où ? Vers qui ? Je n’en avais aucune idée…


4) Passage RP : (En 15 lignes minimum)

Il ne faisait pas beau, encore une fois. De toute façon, c’était comme ça presque tous les jours à Ame, le ciel pleurait presque autant que moi. Aujourd’hui, à l’académie, chuunin-sensei nous avait appris comment contrôler notre chakra, dans le but de s’en servir en une technique. Le genjutsu, un mot qui sonnait si bien à mes oreilles… Mes voisins de classe s’en moquaient, disant que ce n’était pas en prenant l’apparence de quelqu’un que l’on pouvait vaincre une personne, que cela ne valait pas les techniques de papa ou maman, jutsu suiton ou autre dont ils se vantaient à voix haute. Rabroué par le professeur, le plus bruyant s’était tassé, continuant de chuchoter à voix basse durant tout le cours et m’empêchant de suivre. La suite me faisait encore sourire, maintenant que j’y repensai, patientant jusqu’à l’arrivée de ma grande sœur. Onee-san rirait sûrement aussi lorsque je lui dirai comment, en prenant l’apparence de chuunin-sensei, je lui avait fait peur au point qu’il en tombe du banc. Oui, c’était vraiment drôle. C’était cool le genjutsu !

D’un coup, caché entre les parois de pierre, j’éternuais. Il faisait froid ici et onee-san avait rapporté la couverture à la maison la veille, pour la laver. C’était vrai qu’elle avait renversé de son bol de ramen dessus et le tissu en avait absorbé une grande partie. L’odeur salée persistait dans notre refuge, écoeurant relent de bouillon goût poulet. Je ne comprenais vraiment pas comment ma sœur pouvait prendre plaisir à ingurgiter des pâtes ayant trempé dans cette mixture. Ca puait, c’était laid, ça piquait la langue et alourdissait l’estomac, l’horreur pour un ninja… Oui mais onee-san n’était pas une kunoichi, elle pouvait faire ce qui lui chantait, tant qu’elle s’occupait un peu de la boutique avec sa… Notre mère… Je me demandais ce qu’elle faisait, ce qu’elle apprenait avec elle, dans cet endroit quand moi j’étais formé à l’utilisation des kunais… Mais ce n’était pas grave, on se voyait tous les soirs pour tout se dire et ce soir-là ne ferait pas exception surtout que là, caché dans mes mains, j’avais son cadeau. Elle avait treize ans aujourd’hui et je voulais être celui qui lui ferai le plus beau cadeau, une jolie broche avec son prénom calligraphié dessus. Rien que de l’imaginer la porter, j’étais heureux, si content que je souriais malgré moi. J’avais hâte qu’elle arrive, j’avais tant de choses à lui raconter !

La pluie redoubla d’intensité, cachant presque le son de ma voix dans la grotte et à mesure que le temps passait, mon enthousiasme tombait en flèche. Qu’est-ce qu’elle faisait ? Pourquoi n’était-elle pas là avec moi ? J’avais son cadeau, j’étais la personne la plus importante pour elle dans tout Ame, elle me l’avait dit ! Ma gorge se serra lentement, répondant à la vague qui me brouillait la vue et malgré mon envie de m’en persuader, ce n’était pas la pluie qui s’était infiltrée jusqu’à mes pupilles. Un garçon ne pleure pas, non, un garçon ça doit être fort… Je ne pleurait pas, l’espace de quelques secondes puis, entendant juste la pluie me répondre, je m’effondrais sur le sol du refuge. Quelle sensation horrible, cette impression d’être abandonné et oublié de tous.

Combien de temps s’écoula ? Je n’en ai pas la moindre idée… Je sais juste que lorsque je rouvrais les yeux, j’étais enveloppé dans une couverture, le bras de ma grande sœur me serrant contre elle. Elle était vraiment là, avec moi ! Ouvrant son paquet, j’en sortais la broche et l’accrochait à sa manche, lui souhaitant un bon anniversaire. Elle était tellement contente qu’elle pleurait en souriant. Je n’ai jamais aussi bien dormi que cette nuit-là.
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Masashiro Isae
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MessageSujet: Re: Présentation de Oboro   Présentation de Oboro Icon_minitimeVen 2 Nov 2007 - 11:31

Bienvenue Sabrina !
Il n'était pas nécessaire de faire un passage rp étant donné qu'en plus tu l'as mêlé à l'histoire mais il est aussi très bien écrit.
Je ne connaissais pas beaucoup de personnage mais tu offres un point de vue très intéressant. Il n'a décidément pas eu de chance avec ses parents. :s Par contre peux-tu m'expliquer à quoi (ou qui) tu pensais lorsque tu as écrit (en parlant des prétendants de sa soeur) à 3 pattes ? oô

Sinon, fais bien attention à bien dissocier les paroles avec des couleurs et des guillemets, ça rend la lecture plus facile.
Ne connaissant pas beaucoup ce personnage je ne saurais dire si tu te trompes ou non mais je pense que ce n'est pas le cas. Attendons l'avis d'un autre admin. !
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MessageSujet: Re: Présentation de Oboro   Présentation de Oboro Icon_minitimeVen 2 Nov 2007 - 13:47

Et bien et bien , c'est une présentation sympa . On ne connait rien du personnage si ce n'est qu'il vient de Ame donc tu as inventé et c'est très bien comme ca Wink

Pour le grade , tu l'auras dès que j'en aurai parlé avec les admins Wink Bon amusement sur le forum et bon rp Very Happy
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MessageSujet: Re: Présentation de Oboro   Présentation de Oboro Icon_minitimeVen 2 Nov 2007 - 14:00

Merci, mes excuses pour la taille, je pensais bien faire ><'

Concernant les prétendants "à trois pattes" de sa soeur, ce sont les garçons qui ne pensent pas qu'à la romance avec une fille (si je me fais comprendre).

M'enfin c'est fait et je suis contente d'être là ^^
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MessageSujet: Re: Présentation de Oboro   Présentation de Oboro Icon_minitimeVen 2 Nov 2007 - 14:35

Bienvenue à toi ^^
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MessageSujet: Re: Présentation de Oboro   Présentation de Oboro Icon_minitimeVen 2 Nov 2007 - 14:38

Très belle présentation, j'étais parti pour ne lire qu'une partie et pour finir j'ai lu toute l'histoire ^^tellement c'est bien écrit.

On a de très bon role playeur pour le moment :p

Bienvenu sur le forum !
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MessageSujet: Re: Présentation de Oboro   Présentation de Oboro Icon_minitimeVen 2 Nov 2007 - 17:43

Oo en 2 mots....

J'halluuuuucinnnneeeeeee

Une superbe present...de quoi en rever la nuit...
L'admin qui fais peur...bin il a rien a dire XD...trop sur le cul pour ca...

Bienvenue a toi
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